mercredi 31 août 2011

lundi 29 août 2011

Eloge de rien adressé à personne

Retrancher d'un écrit ce que l'on juge contraire à la morale, aux convenances, ou pour faire plus simple : expurger, j'appelle cela : CENSURER
Cher journal, chère parution, cher site web, je souhaite de tout coeur que le cul vous pelle.
Le manifeste écrit par le directeur de la galerie du bout du monde, marchand d'art de son état, fustigeant un système qui me semble-t-il ravit la majorité vu l'immobilisme ambiant, est courageux. Mais qu'il écrive à la fin de son texte :
"VIVE CHRISTIAN ASTOR à la galerie du bout du monde qui propose l'éphémère pour le remplir de volcans prometteurs de révolutions universelles où l'individu prendra le pouvoir sur le bien commun" semble déranger puisque ces lignes sont ôtées de toutes les parutions citées plus haut.
Je dis comme lui et, s'il me fallait insister, je soulignerais au crayon rouge, (je ne laisse pas passer, croyez-le, un seul éloge) le passage éphémère filtré. Rien n'est plus exact. C'est saturé de couleurs et de travail que je vais effacer l'oeuvre réalisée durant les 5 mois passés au bout du monde. Et comme je sais mal imiter il fallait bien réagir en poussant jusqu'à l'absurde un procédé qui me fatigue chez les autres, m'exposer. C'est pour cette raison que je n'aime pas "La Peinture". C'est une peinture de bien mauvaise humeur, presque des couleurs de guerre, de guerre à la tristesse, une peinture d'indigestion. Je préfère l'errance colorée. Je soulignerais encore les lignes du directeur de la galerie du bout du monde. Oh! oui toute beauté est poésie mais l'art n'existe pas s'il ne propose pas de volcans prometteur de révolutions Universelles.  Pline l'ancien mourut sous les cendres du Vésuve. La commotion, voilà toute l'observation. Est-ce que vous observez chers censeurs ? La beauté arrête comme l'odeur d'une perdrix immobilise brusquement un chien qui suit une haie. Et sans doute le reste n'est que buisson creux. Ceux qui n'ont pas assez de nez s'attardent à tous les buissons. Vous l'avez bien dit, Monsieur le directeur de la galerie du bout du monde. Je suis content que vous l'ayez dit. C'est en oubliant cette vérité que l'artiste devient un faiseur, et pour ne nommer personne, qu'il cherche des sujets de Peinture, au lieu de peindre.


Christian Astor le 29 Août 2011

dimanche 28 août 2011

vendredi 26 août 2011


SAINT HIPPOLYTE DU FORT
GALERIE DU BOUT DU MONDE
PREMIER MANIFESTE ARTIVISTE REVOLUTIONNAIRE


Non, l'art n'est pas un aide mémoire de l'art.
Le travail/exposition se détruira lui même à la fin de l'exposition.
La valeur est cassée, le talent n'existe plus, la matière est explosée prête à sauter comme une bombe.
TOUT DOIT disparaître.
Plus de respects, de dogmes concoctés par le temps.
Plus d'accrochage, de décrochage, de calculs, de poses, de sourirdartistes.
Pas d'illusion, de faux semblants, pas d'espérance, la révolution est destruction immédiate.
L'art a vocation de grenade.
Il en a marre des clous rouillés, des cimaises branlantes, des musées restaurés aux insignes du pouvoir.
Il va vous péter à la gueule.
Il n'y a rien à vendre, rien à acheter, VOIR C'EST TOUT.
Dans la fosse à purin les marchands d'art, les marchands du temple.
L'art ne se vend pas, il se mange et se vomit sur le trottoir de la misère.
L'art n'existe pas, c'est un simulacre marchand.
Il va détruire l'horizon bouché et condamné d'une société passive à la botte de la complaisance.
A BAS la culture organisée
A BAS les églises d'art en putréfaction
A BAS le pain pourri de la loi des riches
VIVE CHRISTIAN ASTOR à la galerie du bout du monde qui propose l'éphémère pour le remplir de volcans prometteurs de révolution universelles ou l'individu prendra le pouvoir sur le bien commun

Vernibsif/destruction (vernissage pas sage) le 3 septembre/midi/minuit

Camille Sauvant
Directeur de la Galerie du Bout du Monde

dimanche 7 août 2011